Mon approche

Une des qualités importante du thérapeute est celle de la présence inconditionnelle – la capacité à rester ouvert et à explorer librement la profondeur de l’expérience humaine, sans préjugés, sans projets et sans manipulation d’aucune sorte. Cette qualité de présence apporte de la vitalité et de la puissance au processus de guérison et de croissance. A travers elle, l’expérience peut évoluer en direction de la vérité, là où nous pouvons « être » encore plus profondément.

J’offre un  lieu d’écoute à la découverte de soi, de son essence et de ses ombres. J’y reçois des personnes en situation de crise, de souffrance, de mal- être et des personnes en chemin vers plus de conscience.

Thérapie analytique : processus de transformation et de création

Dans mon approche je donne une vraie place à l’être humain dans son unicité et dans sa spécificité. J’utilise les émotions comme moyen d’expression et de guérison. Je guide l’autre afin qu’il ou elle se connecte avec ses ressources internes et ainsi donner sens à sa vie. Nous sommes créateurs de notre vie. Chaque jour est une page blanche, une possibilité de s’ajuster à ce qui se passe dans notre vie de manière créative. Mon approche cherche à amener l’être humain dans le seul moment vivant c’est å dire l’instant présent, l’ici et maintenant . Permettre à l’autre de se défaire, de se désidentifier de ses histoires. J’enseigne comment rester centré et confiant, tout en affinant sa capacité à discerner ce qui est bon pour soi.

Je m’inspire de l’ANALYSE JUNGUIENNE. Elle se caractérise par une attention toute particulière portée à l’analyse des rêves ( ils sont la voie royale de l’insconscient . CG Jung).Elle se fonde sur le pouvoir créateur et libérateur de la parole. Il s’agit d’oser regarder notre part d’ombre, de se confronter à son inconscient, replonger dans le puits du passé et affronter les blessures de notre enfance.

Pour Jung, la névrose est avant tout une désunion avec soi-même. Mais elle porte en elle une tentative de guérison. En effet, la souffrance (une dépression par exemple) ne revêt pas seulement des aspects négatifs, mais constitue souvent, à y regarder de plus près, une invitation au changement, à l’élargissement de nos horizons, une sorte de passage obligé à une métamorphose de la personnalité (un peu comme la chenille passe par la chrysalide avant de devenir papillon). Toute crise est une opportunité å laisser tomber des rôles des masques et se rappocher de notre vėritable et authentique Soi.L’inconscient met ainsi en œuvre un processus de transformation capable de briser le cercle infernal de la répétition.

EN PRATIQUE 

La psychanalyse jungienne s’adresse aux névroses, aux dépressions, aux troubles psychosomatiques. Elle s’adresse aussi à toute personne « en recherche », désireuse de se comprendre ; à toute personne qui souffre à l’intérieur d’elle-même d’un sentiment de vide intérieur, pour qui la vie a perdu sa saveur. Et ceci sans limitation d’âge.

Les problèmes psychologiques peuvent être considérer comme les symptômes de notre déconnexion d’avec notre nature profonde, notre essence . Cette déconnection peut être å la racine de toute détresse émotionnelle. La psychothérapie conventionnelle aborde rarement cette déconnexion et par ailleurs, les pratiques spirituelles ont souvent tendance à contourner les identités inconscientes qui viennent de notre histoire personnelle, et ainsi, elles ne les transforment pas. Par contre, lorsque nous réunissons le travail psychologique et spirituel, chaque approche enrichit et complète l’autre. Nous découvrons alors que chaque problématique ou difficulté émotionnelle recèle une sorte d’opportunité spirituelle qui lui est unique. Ces épreuves nous montrent les endroits où nous sommes déconnectés de nous-mêmes, et elles deviennent ainsi des points d’entrée pour développer et incarner de nouvelles ressources qui jusque-là étaient cachées.

En conclusion, mon travail vise à aider la personne à retrouver, restaurer et vivre l’essence de son être. Il fait appel au désir de vivre et au plaisir d’être ensemble. Pour un bon fonctionnement, la psychothérapie a besoin de son cadre c’est à dire : le respect, une présence bienveillante, le soutien, la confidentialité, le non jugement, la responsabilité, et bien sur l’engagement réciproque pour que le processus psychothérapeute puisse opérer.

Delphine RELIER